Le DITEP est pourvu de trois éducateurs sportifs sur le site de Saint-Vit, dont Fabrice GAILLY et Charley LACROIX. 

Fabrice travaille au sein du DITEP depuis une quinzaine d’années, deux années pour Charley. Tous deux diplômés de STAPS, ils ont pu exercer au sein du dispositif diverses fonctions, en proposant des temps d’activités physiques et sportives, mais se positionnant aussi sur des temps d’internat éducatif et au sein de l’unité d’enseignement externalisé du collège.

“Nous constatons une modification du contenu du travail, qui évolue en fonction des locaux disponibles, espaces extérieurs notamment, mais aussi du besoin des jeunes, en privilégiant au maximum leur accès aux dispositifs de droit commun, particulièrement sur des temps d’EPS et d’activités périscolaires.” Fabrice

En tant qu’éducateurs sportifs, ils voient dans leur accompagnement éducatif la plus-value de transmettre aux jeunes les valeurs du sport, telles que la cohésion, le travail en équipe ou encore le respect de la règle et des adversaires. “Nous souhaitons transmettre aux gamins une culture sportive avec des savoir-faire et des savoir-être dans l’objectif de former des futurs adultes sportifs en bonne santé physique et mentale.” Fabrice 

“Pour les jeunes accueillis, une activité sportive régulière a de nombreux bénéfices, elle permet de lutter contre le surpoids, développer leurs capacités motrices et les aider à libérer leurs tensions nerveuses. Les Jeux Olympiques (JO) sont un support éducatif, ils vont nous permettre de faire découvrir aux enfants différents sports, la culture véhiculée par l’olympisme et toutes les valeurs qui s’y raccrochent comme le dépassement de soi, l’entraide et le respect.” Charley 

Tous deux souhaitent que ces JO soient l’occasion de faire découvrir un événement sportif planétaire, qui se déroulera l’année prochaine en France. Ils ont pour ambition d’axer notamment leurs actions autour du handisport, en tissant des liens plus étroits avec la Fédération Handisport de Bourgogne-Franche-Comté et les associations locales.

J’ai intégré l’HDJ en 2016 à la création du poste sur l’établissement. Cet établissement sanitaire a pour mission de soigner les troubles de la construction psychique de l’enfant ou l’adolescent (troubles graves de la personnalité, troubles envahissants du développement, …). Ces troubles schizophréniques et schizotypiques représentent 75% des adolescents accueillis par l’HDJ, des jeunes qui souffrent cruellement d’invisibilisation.

Les objectifs de l’éducateur sportif au sein de l’HDJ sont autant sociaux que sanitaires. Les jeunes accueillis ont rarement accès aux activités extra scolaires. Certains peuvent avoir une rupture précoce dans leur parcours scolaire pouvant mener à l’isolement au domicile. Une certaine sédentarité peut s’installer très précocement dans la vie de ces enfants. Notre rôle est donc d’enrayer cette dynamique en proposant des médiations sportives soit au sein de l’HDJ, soit tournées vers l’extérieur.

Au fil des années nous avons eu la chance de développer des partenariats avec les structures sportives locales (Cimes Altitude, Murmures, Keep cool Valmy, piscine du Carrousel…). Lors des médiations extérieures, au-delà des aspects bénéfiques de la pratique d’une activité physique, nous pouvons observer l’autonomie des jeunes concernant l’habillage, leur attitude dans un espace public. Ces éléments nous permettent d’évaluer différents aspects du projet de soins de l’enfant.

Au sein de l’HDJ, les différentes installations sportives (panier de basket, buts de foot, table de tennis de table...) et l’achat régulier de matériel permettent de proposer plusieurs activités aux enfants en fonction de leurs préférences et de leurs capacités physiques. Nous avons d’ailleurs pour objectif en 2024 de moderniser nos équipements sportifs extérieurs avec la création d’un City (Stade multisport).

De par ses troubles et ses parcours, le public accueilli au sein de l’HDJ ne s’intéresse que très peu aux événements sportifs. Je pense même qu’assez peu sont au fait que les JO auront lieu cet été à Paris. Cependant, la flamme olympique passe à Dijon le 12 juillet, veille de nos vacances. Cela pourra être l’occasion, d’aller avec les enfants, s’imprégner de l’esprit olympique et d’échanger sur les valeurs du sport.

Je m’appelle Alexis, je travaille à la MECS depuis avril 2021 et plus précisément au sein de l’unité de Beaune qui accueille une vingtaine d’adolescents de 13 à 18 ans. Je travaille en internat et interviens essentiellement sur les temps de soirée et lors des week-ends.

Ma mission consiste à proposer des activités sportives aux jeunes de manière à leur permettre de s’échapper de leur quotidien et de se dépenser avec pour objectif de

créer une dynamique et de l’entraide au sein du groupe mais aussi de développer le goût de l’effort et de la persévérance.
C’est aussi par le biais des disciplines sportives, telles que la randonnée et les activités de plein air, le sport collectif, les activités nautiques… que je travaille l’estime de soi en leur redonnant confiance en leurs capacités.

En vue des JO 2024, j’ai un projet autour de la natation, particulièrement avec les jeunes qui ne savent pas encore nager pour leur permettre d’acquérir cette compétence. La finalité serait de mettre en place des olympiades inter-établissements avec l’ensemble des unités de la MECS.